Un roman français
Quelle horreur !!!
Au moment de faire ma valise pour Djerba, plus rien à lire.
Rien, nada, nothing, bernick.
Même pas un canard genre Prima ou Femme Actuelle.
Ca, c'était pas possible !!
A l'aéroport, direction un buraliste bien fourni en bouquins.
Et voilà ce que j'ai trouvé.

Moi qui n'ai pas d'attirance particulière pour les Goncourt ou autres Renaudot.
Parce que, un peu trop destiné aux bobos, à mon avis.
Là, j'avoue que j'ai été agréablement surprise.
Et dire que j'ai failli ne pas le prendre...
Son arrière-grand père mourut sous les balles des mitrailleuses allemandes à l'automne 1915, à l'orée de la forêt d'Argonne.
Près d'un siècle plus tard, en janvier 2008, c'est sur un tout autre genre de champ d'honneur que tomba Frédéric Beigbeder : un flagrant déilit de consommation de cocaine en pleine rue, au terme d'une soirée arrosée, dans le 8ème arrondissement de Paris.
Direction : le dépôt du Palais de justice, un bouge infect où Beigbeder allait passer deux jours et deux nuits, et tenter d'oublier l'infâme cellule en convoquant sa mémoire réticente.
Comme s'il s'agissait pour lui, à travers son enfance et sa généalogie peu à peu reconstituées, de prendre la mesure du siècle écoulé depuis le sacrifice de son aieul.
De comprendre quel itinéraire, tout à la fois intime et familial, mais aussi collectif et national, conduit de l'acte de bravoure du capitaine Thibaud de Chasteigner à la si dérisoire prouesse de son arrière petit-fils.
On le voit, Frédéric Beigbeder place la barre très haut, aux premières pages de ce ROMAN FRANCAIS qui, en vertu du poids médiatique de son auteur, constitue évidemment l'un des romans attendus de cette rentrée.
S'il ne parvient pas vraiment à relever l'ambitieux défi qu'il s'est fixé, il s'en tire de jolie façon.
Bien sûr, on aurait un roman élagué de tous ces (faux) bons mot, toutes ces pirouettes qui affadissent la narration.
Mais, en dépit de cela, l'auteur construit un récit intimiste convaincant, souvent émouvant, qui au fil des pages gagne, en intensité et en force persuasive.
Pour offrir, notamment sur sa relation avec son frère, et plus encore peut-être sur l'itinéraire de ses parents, des moments de belle et intelligente gravité.
Je le tiens à dispo pour celle ou celui que ça intéresse....
Suffit de causer !!!
Au moment de faire ma valise pour Djerba, plus rien à lire.
Rien, nada, nothing, bernick.
Même pas un canard genre Prima ou Femme Actuelle.
Ca, c'était pas possible !!
A l'aéroport, direction un buraliste bien fourni en bouquins.
Et voilà ce que j'ai trouvé.

Moi qui n'ai pas d'attirance particulière pour les Goncourt ou autres Renaudot.
Parce que, un peu trop destiné aux bobos, à mon avis.
Là, j'avoue que j'ai été agréablement surprise.
Et dire que j'ai failli ne pas le prendre...
Son arrière-grand père mourut sous les balles des mitrailleuses allemandes à l'automne 1915, à l'orée de la forêt d'Argonne.
Près d'un siècle plus tard, en janvier 2008, c'est sur un tout autre genre de champ d'honneur que tomba Frédéric Beigbeder : un flagrant déilit de consommation de cocaine en pleine rue, au terme d'une soirée arrosée, dans le 8ème arrondissement de Paris.
Direction : le dépôt du Palais de justice, un bouge infect où Beigbeder allait passer deux jours et deux nuits, et tenter d'oublier l'infâme cellule en convoquant sa mémoire réticente.
Comme s'il s'agissait pour lui, à travers son enfance et sa généalogie peu à peu reconstituées, de prendre la mesure du siècle écoulé depuis le sacrifice de son aieul.
De comprendre quel itinéraire, tout à la fois intime et familial, mais aussi collectif et national, conduit de l'acte de bravoure du capitaine Thibaud de Chasteigner à la si dérisoire prouesse de son arrière petit-fils.
On le voit, Frédéric Beigbeder place la barre très haut, aux premières pages de ce ROMAN FRANCAIS qui, en vertu du poids médiatique de son auteur, constitue évidemment l'un des romans attendus de cette rentrée.
S'il ne parvient pas vraiment à relever l'ambitieux défi qu'il s'est fixé, il s'en tire de jolie façon.
Bien sûr, on aurait un roman élagué de tous ces (faux) bons mot, toutes ces pirouettes qui affadissent la narration.
Mais, en dépit de cela, l'auteur construit un récit intimiste convaincant, souvent émouvant, qui au fil des pages gagne, en intensité et en force persuasive.
Pour offrir, notamment sur sa relation avec son frère, et plus encore peut-être sur l'itinéraire de ses parents, des moments de belle et intelligente gravité.
Je le tiens à dispo pour celle ou celui que ça intéresse....
Suffit de causer !!!