Trois ans ont passé...
Par un matin de novembre, il nous a quitté
Comme tous ces hommes qui un jour rejoignent le ciel
Mais qui à jamais laissent une trace immortelle
Dans le cœur de tous ceux qui l’ont jadis aimé.
Loin du monde et de ses folies, il est parti
Désormais, il n’aura plus jamais peur du temps
Il se reposera à l’ombre des vivants
Et son souvenir sera plus fort que l’oubli.
Même si pendant longtemps, j’ai pleuré son absence
Aujourd’hui, je sais que ça n’a plus d’importance
Car où qu’il soit allé, il ne peut être qu’heureux.
La mort a pris son âme mais elle n’a pas son cœur
Et il nous a laissé des morceaux de bonheur
Qui réchauffent nos vies pareils à un grand feu.