Pour Nicolas, Paul et Amélie
Pour la fête des mères....
Je leur dédie ce poème.....
Lorsque l'enfant paraît le cercle de famille Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être ? Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux. |
Enfant vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Qu'on ose pas toucher, Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire On rit, on se récrie, on l'appelle et sa mère Tremble à le voir marcher... |
Les yeux des enfants ont une douceur infinie, Et leur petites mains, joyeuses et bénies, Ignorent le mal encore ! Jamais, vos jeunes pas n'ont touché notre fange, A l'auréole d'or ! |
La nuit lorsque tout dort, quand l'esprit rêve, à l'heure Où l'on entend parfois une petite voix qui pleure, Sur des ailes d'azur, Sans le comprendre encore, vous explorez le monde. Double virginité : corps où rien n'est immonde, Ame où rien n'est impur ! |
Il est si beau l'enfant avec son doux sourire, |
Victor Hugo (Les feuilles de l'Automne, XIX)