Bon anniversaire Papa !!!!
Pour tes 78 ans.
Quand on me demande ton âge, il faut que je réflechisse, que je fasse la soustraction.
Du mal à admettre que tu vieillis.
D'accord, on est tous à la même enseigne.
Mais ce n'est pas pour ça que je l'admets.
Comme je n'admets pas que la maladie te touche.
Toi, qui avant n'était jamais malade.
Ou alors, je ne m'en souviens pas.
C'est vrai que tous les deux, nos rapports n'ont pas toujours été faciles.
Tu vais peur de montrer ta tendresse, ton amour, de peur de manquer d'autorité.
Tu voulais aussi que tes enfants réussissent tout et partout.
C'est comme ça que tu n'as pas admis que je sois recalée au bac.
Que ce jour là, il y a eu beaucoup de bulles entre nous.
Et que je suis partie de la maison.
Mais je me souviens aussi du jour de la crémation d'Alain.
Tu venais de perdre le second fils que tu n'as jamais eu.
Je t'ai senti très malheureux, presque coupable d'être encore là et pas à la place de celui qui venait de mourir.
Depuis d'ailleurs, ton état de santé n'a pas été en s'améliorant.
Comme tu cherchais à faire quelque chose sans savoir quoi, pour m'aider, pour nous aider.
Comme je me souviens de regards échangés avec Martine quand tu laissais faire à tes petits-enfants ce que nous n'aurions jamais pu faire, même le 1/4 de la 1/2 !!!!
Et de fou-rires qui s'en suivaient.
Alors Papa, je te le dis simplement et sincérement, je t'aime.
Quand on me demande ton âge, il faut que je réflechisse, que je fasse la soustraction.
Du mal à admettre que tu vieillis.
D'accord, on est tous à la même enseigne.
Mais ce n'est pas pour ça que je l'admets.
Comme je n'admets pas que la maladie te touche.
Toi, qui avant n'était jamais malade.
Ou alors, je ne m'en souviens pas.
C'est vrai que tous les deux, nos rapports n'ont pas toujours été faciles.
Tu vais peur de montrer ta tendresse, ton amour, de peur de manquer d'autorité.
Tu voulais aussi que tes enfants réussissent tout et partout.
C'est comme ça que tu n'as pas admis que je sois recalée au bac.
Que ce jour là, il y a eu beaucoup de bulles entre nous.
Et que je suis partie de la maison.
Mais je me souviens aussi du jour de la crémation d'Alain.
Tu venais de perdre le second fils que tu n'as jamais eu.
Je t'ai senti très malheureux, presque coupable d'être encore là et pas à la place de celui qui venait de mourir.
Depuis d'ailleurs, ton état de santé n'a pas été en s'améliorant.
Comme tu cherchais à faire quelque chose sans savoir quoi, pour m'aider, pour nous aider.
Comme je me souviens de regards échangés avec Martine quand tu laissais faire à tes petits-enfants ce que nous n'aurions jamais pu faire, même le 1/4 de la 1/2 !!!!
Et de fou-rires qui s'en suivaient.
Alors Papa, je te le dis simplement et sincérement, je t'aime.